A jouer avec le feu, on fait tout cramer...

Barbes 19/0/2014

On ne le dira jamais assez mais d'Icare à Mickey dans Fantasia, de Hitler à la grenouille qui se voulait aussi grosse que le bœuf, c'est toujours l'hybris (la démesure) qui a causé la perte de tous ceux qui se croyaient plus fins que les autres.

Dernier exemple en date, François Hollande. Celui qui avait atteint son plafond d'incompétence à la tête de la Corrèze, a été, un jour, suite à un accident de braguette de DSK et à un anti-sarkozysme primaire, à la tête de la France.

Cet homme de la synthèse, habitué à monter ses petits amis les un contre les autres au sein du PS en tant que 1er secrétaire, a décidé de faire pareil avec les Français.

Il a d'abord piétiné la notion de famille avec un mariage pour tous qui, au final, n'est que le sas vers la PMA et la GPA. Pourquoi ? Pour agréer à son principal soutien Pierre Bergé, au monde d'une petite intelligentsia bobo-parisienne. Il y a, au final, peu de mariages et notons que la majorité des personnes concernaient ne revendiquaient pas le mariage. Seules quelques associations exigeaient cela. Mais il fallait radicaliser. Quitte, pour faire bonne mesure, à lancer les CRS tout gaz dehors, sur des enfants, des familles pacifiques.

Puis, on a continué à opposer, en créant impôts sur impôts, toujours plus sur les mêmes mais en laissant des droits sans devoirs (CMU) à d'autres.

On a donné tribune à Léonarda, elle peut revenir si elle veut, contre une décision de justice, mais sans la famille, qui reviendra de toute façon...

Enfin, on a joué avec le feu, en caressant un électorat communautariste, en faisant monter les peurs, en instrumentalisant la haine de l'autre. Pourquoi ? Mais c'est totu simple, pour avoir un 21 avril à l'envers.

Hollande, au plus bas dans les sondages, vise l'hypothèse d'un Front Républicain qui s'opposerait, autour de lui, à Marine le Pen en 2017.
Quitte, en attendant, à faire brûler Barbés et Sarcelles, pour commencer.

A jouer avec le feu, on fait tout cramer...